L’anxiété rend beaucoup de choses plus difficiles, y compris les relations amoureuses. Mais tu peux avoir une relation réussie malgré ton anxiété. Cela demande simplement de la patience, de l’honnêteté et une communication ouverte avec son partenaire et avec soi-même. Comme le dit le cliché : La communication est la clé de toute bonne relation. Mais cet adage prend une nouvelle dimension pour les personnes souffrant d’anxiété. L’anxiété affecte notre mode de pensée et notre vision de la relation.
Donc, lorsque ton anxiété est forte, parles-en à ton partenaire. Ne les exclus pas parce que tu as du mal à gérer tes symptômes. Réponds aux questions de ton partenaire sur ton état. Même si tu es trop anxieux pour parler, tu peux simplement le lui dire. Fais preuve d’une honnêteté totale. Il doit savoir ce qui se passe pour pouvoir être là pour toi.
L’anxiété affectera probablement ta relation d’une façon ou d’une autre, mais cela ne signifie pas que tu es faible ou que ta relation est faible. Tu peux apprendre à gérer ton état dans ton couple de façon saine. Voici quelques pistes pour commencer :
Ne laisse pas l’anxiété dicter ta relation
Ne laisse pas l’anxiété t’empêcher de montrer que tu te soucies de ton couple ou te forcer à faire des choses qui nuisent à ta relation. Penche-toi sur tes actions : “Est-ce que je fais cela (ou est-ce que je m’empêche de faire cela) à cause de mon anxiété ? Ou est-ce que c’est vraiment ce que je veux ?” Cherche à déterminer si ton anxiété est à l’origine de la roue.
Écris ce que tu as besoin de dire
Il peut être difficile d’exprimer ce que tu ressens lorsque tu essaies de faire face à des symptômes d’anxiété. Ils peuvent te donner l’impression que tu es incapable de parler, et la tendance naturelle est de ne rien dire. Si tel est le cas, essaie d’écrire une lettre à ton ou ta partenaire pour lui expliquer ce que tu penses. D’abord, il faut mettre tout cela sur papier, puis il faut organiser les choses de manière à ce qu’elles aient un sens pour toi.
Ne t’attends pas au pire
Malheureusement, une partie de l’anxiété consiste à imaginer tous les scénarios négatifs et toutes les possibilités qui pourraient mal tourner dans nos vies. Cette “catastrophisation” est facile à faire dans une relation, surtout parce qu’il y a beaucoup de choses qui pourraient réellement mal tourner. Même si tu ne peux pas t’empêcher d’imaginer ces possibilités, rappelle-toi de ne pas y croire lorsqu’elles apparaissent.
Plus nous nous attendons à ce que quelque chose de mauvais se produise, plus nous faisons inconsciemment en sorte que cela se réalise. Profite de ta relation, reste dans le moment présent et essaie de ne pas laisser ces pensées t’empêcher d’être heureux.
Sois affectueux
Ne sous-estimez pas les bienfaits d’une caresse, d’un câlin ou d’un contact avec l’autre, surtout lorsque s’installe un sentiment d’anxiété. Être affectueux produit des hormones qui vous rendent plus calme et améliore votre humeur. Associer son/sa partenaire à ces sentiments positifs tout en lui montrant que tu te soucies de lui a le potentiel de vous rapprocher et de renforcer votre relation.
Recherche d’autres formes de soutien
Bien qu’il soit important de partager un soutien émotionnel réciproque, ne dépends pas de ton partenaire pour tout. Si tu es anxieux, consulte un professionnel de la santé mentale et demande un traitement. Parles-en à tes proches et aux personnes en qui tu as confiance. Si ton partenaire est la seule personne à qui tu parles, il peut se sentir dépassé par le fait d’être à la fois ton partenaire et ta principale forme de soutien en matière de santé mentale.
Se réjouir des petits pas
En entamant une conversation sur ton anxiété avec ton partenaire ou en cherchant une aide professionnelle, tu as fait un pas vers la gestion de ton état de santé mentale. Même si tes symptômes nuisent à ta relation, tu n’as pas laissé cela t’empêcher d’avoir une relation tout court. Il t’a fallu du courage pour être ouvert au sujet de ta santé mentale – et ouvert avec ton cœur – et cela vaut la peine d’être célébré.
Auteure : Luna Greenstein
Cet article tiré du blogue de la National Alliance on Mental Illness (NAMI) et a été traduit par Jordan Bérubé.
