Soutien : Trouble bipolaire
Il n’est pas facile de faire face aux hauts et aux bas du trouble bipolaire. Mais si vous, un membre de votre famille ou un ami est en difficulté, il existe de l’aide. Pro Ressources.ca et ses affiliés sont là pour vous apporter un soutien, à vous et à votre famille, et vous informer sur les ressources disponibles.
Prenez rendez-vous dès maintenant avec nos professionnels spécialisé en bipolarité sur le portail de Proressources.ca. Vous pouvez aussi nous contactez si vous avez des problèmes technique au +1 (418) 740-1730 ou au contact@proressources.ca . Des outils et des ressources sont aussi disponible sur notre site internet.
S’aider soi-même
Si vous souffrez de troubles bipolaires, cette maladie peut exercer un contrôle sur vos pensées, interférer avec vos relations et, si elle n’est pas traitée, conduire à une crise. Voici quelques moyens de vous aider à gérer votre maladie.
Identifiez vos facteurs de stress et vos déclencheurs. Y a-t-il des moments précis où vous êtes stressé ? Les gens, les lieux, les emplois et même les vacances peuvent jouer un rôle important dans la stabilité de votre humeur. Les symptômes de la manie et de la dépression peuvent commencer lentement, mais en les traitant tôt, on peut prévenir un épisode grave. Les sentiments de manie peuvent être agréables au début, mais ils peuvent dégénérer en un comportement dangereux comme la conduite dangereuse, la violence ou l’hypersexualité. La dépression peut commencer par un sentiment de fatigue et d’incapacité à dormir.
Évitez les drogues et l’alcool. Ces substances peuvent perturber l’équilibre émotionnel et interagir avec les médicaments. La dépression et la manie font de la drogue et de l’alcool des options attrayantes pour vous aider à “ralentir” ou à “remonter le moral”, mais les dommages potentiels peuvent bloquer votre rétablissement.
Établissez une routine. S’engager à respecter une routine peut vous aider à prendre le contrôle et à empêcher la dépression et la manie de prendre le contrôle. Par exemple, pour contrôler les changements d’énergie causés par la dépression et la manie, engagez-vous à ne rester au lit que huit heures par nuit et à vous lever et à bouger le reste du temps. L’exercice aérobique est une bonne stratégie pour réguler le rythme corporel.
Tirez les leçons des épisodes passés. La reconnaissance des schémas est essentielle pour repérer les premiers symptômes d’un épisode maniaque imminent. Il est important d’accepter le soutien des membres de la famille ou des amis qui peuvent reconnaître les premiers symptômes. Les symptômes suivent souvent des schémas très spécifiques, ce qui peut être appris et planifié. Deux nuits d’un petit changement de sommeil ou même l’utilisation répétée d’une certaine phrase peuvent être des exemples de signes avant-coureurs.
Établissez des relations saines. Les relations peuvent contribuer à stabiliser votre humeur. Un ami extraverti peut vous encourager à participer à des activités sociales et vous remonter le moral. Un ami plus détendu peut vous apporter un calme constant qui peut vous aider à maîtriser les sentiments de manie.
Si vous vivez avec un problème de santé mentale, apprenez-en davantage sur la façon de gérer votre santé mentale et de trouver le soutien dont vous avez besoin.
Aider un membre de la famille ou un ami
Reconnaissez les premiers symptômes. Vous pouvez peut-être prévenir un épisode grave de la maladie avant qu’il ne se produise. Les symptômes de la manie et de la dépression comportent souvent des signes avant-coureurs. Les débuts de la manie sont généralement agréables, ce qui signifie que le membre de votre famille peut ne pas vouloir demander de l’aide. Identifiez les signaux tels que le manque de sommeil et le fait de parler rapidement qui signalent une manie imminente. Une dépression profonde ne commence souvent que par une baisse d’humeur, une sensation de fatigue ou des troubles du sommeil.
Communiquez. Tout le monde n’aime pas affronter les problèmes de front, mais il est essentiel de le faire pour une communication saine. Prenez le temps de parler des problèmes. Mais sachez que tous les moments ne sont pas bons. Par exemple, si un membre de votre famille est bipolaire II et se met en colère, il peut être prudent d’essayer de parler de la situation. Mais si votre ami atteint de bipolarité I se met en colère, votre réaction devra peut-être être différente. Il est plus probable que cette colère se transforme en rage et devienne dangereuse, y compris en violence physique.
Réagissez calmement et rationnellement. Même dans les situations où un membre de votre famille ou un ami peut “exploser” et s’en prendre à vous ou à d’autres personnes, il est important de rester calme. Écoutez-le et faites en sorte qu’il se sente compris, puis essayez de trouver une issue positive.
Découvrez comment prendre soin d’un membre de votre famille ou d’un ami et de vous-même.
Cette présentation est tiré du site de la National Alliance on Mental Illness (NAMI) et a été traduit par Jordan Bérubé
