En contexte de parentalité ou de proche aidance.

🔹 21,1% de la population québécoise âgée de 15 ans et plus sont des personnes proches aidantes. (Observatoire Québécois de la proche aidance.)
🔹 Environ 61 % des parents mentionnent que prendre soin de leurs enfants leur demande parfois plus de temps et d’énergie qu’ils en ont à donner. (Être parent au Québec en 2022, p.49)
La parentalité et la proche aidance sont des rôles profondément gratifiants et porteurs de sens. Ils prennent une place tellement importante dans nos vies qu’ils finissent souvent par rythmer notre quotidien. En revanche, derrière cette richesse se cachent aussi du stress, de la fatigue, de la culpabilité et bien d’autres émotions, toutes aussi valides et importantes qui viennent nuancer ce rôle gratifiant.
Chaque jour, vous vous dévouez pour une tierce personne dont la santé et la sécurité vous tiennent à cœur, bien souvent avant même de penser à vos propres besoins. Avec le temps, plusieurs me confient qu’en s’oubliant peu à peu au bénéfice de l’autre, ils finissent par ressentir un épuisement grandissant. J’ai la conviction que ce rôle prend encore plus de sens et de beauté, lorsque l’aidant ou le donneur de soin parvient aussi à prendre soin de lui-même.
Prendre soin de soi devrait être une priorité, avant même de penser aux besoins des autres. Cela peut sembler contre-intuitif, mais pour être réellement présent et soutenant envers l’autre, il faut d’abord apprendre à l’être envers soi-même, avec bienveillance.
(Image IA)
💡 Cette image illustre la réalité que je souhaite mettre de l’avant :
Pour être pleinement disponible pour mon prochain, je dois avoir pris le temps de remplir mon propre verre en énergie et répondre à mes besoins avant de penser à celui des autres. On ne peut pas offrir, avec dévouement, à l’autre, ce que nous n’avons pas en réserve.
🌸 Nous souhaitons tous être présents pour accompagner notre enfant dans ses apprentissages ou dans la gestion de ses émotions.
🌸 Nous souhaitons tous avoir la force d’instaurer un cadre clair et sécurisant, favorisant ainsi l’écoute, la compréhension et le développement du plein potentiel de chacun.
🌸 Nous souhaitons tous disposer de l’énergie nécessaire pour soutenir une personne en situation de handicap dans ses démarches et activités quotidiennes.
Tout cela devient possible quand on accepte que se ressourcer n’est pas un luxe, mais une priorité 🌸Et rappelons-le, se prioriser ce n’est en aucun cas de l’égoïsme.
Se préserver au quotidien, c’est aussi :
🌿 Accueillir ses émotions, leur faire une place et les exprimer.
🌿 Se donner la permission de souffler.
🌿 Se parler avec douceur, comme on le ferait avec son meilleur ami.
🌿 Définir ses limites et accepter le soutien offert par les autres (professionnels, famille).
🌿 Prendre soin de son corps : bien manger, bouger et s’accorder du repos.
🌿 Déléguer certaines tâches (ex. : lavage, ménage) pour alléger son quotidien.
🌿 Garder de la place pour ses activités sociales et récréatives.
🌿 Choisir des moments qui procurent du plaisir et du bien-être (ex. : une courte promenade, cuisiner, écouter de la musique).
💡 Se rappeler que nous ne pouvons pas tout offrir si notre verre est vide. 😊
N’hésitez donc pas à aller chercher les ressources dont vous avez besoin, à vous entourer de personnes qui sauront vous soutenir et vous aiderons à ralentir, même un court instant.
Auteure : Marie-Pier Pelletier – travailleuse sociale
Marie-Pier est une travailleuse sociale qui opère sur notre plateforme. Elle accompagne enfants, ados et parents avec chaleur et bienveillance. Anxiété, stress, défis parentaux, DI-TSA – elle s’adapte à votre rythme pour vous aider à retrouver l’équilibre.
🔗 Pour prendre rendez-vous avec elle : https://portail.proressources.ca/professionnels/1131
📚 Sources :
- Observatoire québécois de la proche aidance
- L’Appui pour les proches aidants
- Politique nationale pour les personnes proches aidantes
- Être parent au Québec en 2022. Un portrait à partir de l’Enquête québécoise sur la parentalité